Three Dots and a Dash, un Speakeasy à Chicago

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Aujourd’hui, je vous parle du Three Dots and a Dash, un Tiki Bar, situé au cœur du Magnificent Mile de Chicago. Lorsque l’on rentre dans ce bar, on aperçoit un mur de têtes de mort, qui donne déjà une bonne idée de l’ambiance. Une fois dans la salle, on retrouve une décoration typiquement polynésienne. Il ne manquait plus que du sable entre nos doigts de pied, et on aurait eu l’impression d’être dan un bar de plage.

C’était le 31 octobre, le soir d’Halloween, et tout le monde autour de nous était déguisé, y compris le personnel. Le bartender était déguisé en banane et les serveuses en Petite Sirène. Le charme opère tout de suite.

Au menu, nous avons hésité parmi un choix de cocktails très originaux, en format individuels ou à partager, servis dans des verres Tiki, tout aussi différents les uns que les autres.
En plus, pour un souvenir original, vous pouvez même demander à repartir avec votre verre en échange de quelques dollars.

P.S. : Three Dots and a Dash est un speakeasy, donc l’entrée n’est pas visible à première vue. Il vous faut donc contourner le bâtiment où se situe le Bub City, et suivre la lumière bleue dans la petite ruelle.

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New York dans votre assiette – Part 2

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La dernière fois, je vous parlais du fameux « Cronut », d’un brunch, d’une visite de Williamsburg, du meilleur burger de la ville et d’un rooftop.

Cette fois-ci, on fait la découverte d’un nouveau brunch, on prend la direction de Broadway pour une comédie musicale, on se détend dans un salon de thé russe, et on fait l’expérience d’un restaurant ainsi que d’un bar caché.

Situé dans l’East Village, le brunch Saxon + Parole a été mon coup de cœur de ce séjour, au cœur de la grosse pomme.
Dans un cadre très boisé, il est possible de profiter d’un large choix de cocktails ou du bar à Bloody Caesar, que l’on peut préparer nous-mêmes.
Au menu, nous avons choisi des œufs Bénédicte, servis avec des épinards et une sauce hollandaise au yuzu, qui apporte une petite touche exotique très appréciée.
Puis, nous avons poursuivi notre dégustation avec un énorme pancake, accompagné de poires pochées au vin rouge et aux épices et d’un peu de crème fraîche.
J’ai vraiment eu un véritable coup de cœur pour cette adresse, pour sa décoration très originale et ses plats recherchés.

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Une fois le ventre bien rempli, nous nous sommes rendus à Broadway. En effet, à chaque fois que je suis allé à New York, j’ai toujours vu les grandes affiches sur Times Square de toutes les comédies musicales. Ça donne envie et il était temps d’y aller!

Alerte bon plan!! Pour bénéficier de billets à un prix très attractif pour une comédie musicale, il faut se rendre dès l’ouverture directement à l’entrée des théâtres, et demander des « Rush Hour tickets ». Vous obtiendrez généralement des billets 50 % moins cher. Pour connaître, la liste des comédies participantes, visitez ce site : playbill.com

Pour vous donner une idée, sur Times Square, il y a beaucoup de gens qui proposent des billets pour des spectacles, et on a fait le test.
Une place pour Mamma Mia était vendue quasiment 100 $, et en la demandant directement au théâtre en Rush Hour, nous l’avons eue pour seulement 30 $.
Généralement, ils proposent des spectacles l’après-midi et le soir. Donc, votre journée ne sera pas perturbée.
Je vous conseille fortement d’aller voir une comédie musicale car, c’est assez incroyable! J’ai déjà eu la chance d’assister à différentes représentations culturelles (des ballets, des concerts de musique symphonique, des pièces de théâtre), mais là c’est encore différent. C’est assez fou l’énergie dépensée sur scène par des artistes qui font deux représentations par jour. Alors, n’hésitez plus une seule seconde, foncez!
Situé sur la 57ème Avenue, au niveau de la 6½ Avenue (un peu comme le quai 9¾ dans Harry Potter), se trouve le Russian Tea Room. C’est une adresse très colorée en rouge, vert et or, comme c’est souvent le cas dans les pays de l’Est. Vous pourrez y déguster des thés parfumés, aux noms très évocateurs. Un bel endroit pour un petit peu de dépaysement, à deux pas de Central Park.

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Envie d’un moment insolite? J’ai ce qu’il vous faut! En effet, qui n’a jamais rêvé de se prendre pour un agent secret, digne d’un 007. Là, je vous propose un bar très original, mais surtout par sa localisation.
Ce bar situé au 113 Saint Mark’s Place est à première vue un restaurant qui propose des hot dogs et des burgers. En plus, au Crif Dogs il est possible de manger sur des tables de jeux d’arcade, type Pac-Man.
Mais, ce qui est plus intrigant dans ce restaurant, c’est la cabine téléphonique qui se trouve sur la gauche. En effet, à l’intérieur de cette cabine, vous trouverez un téléphone rouge, avec une petite pancarte expliquant les indications à suivre pour accéder à un bar caché.
Il vous suffit de composer le numéro, de laisser sonner une fois et une porte s’ouvrira, dans le mur derrière vous.

La serveuse prendra le temps de vous placer dans un cadre très intimiste. On pourrait se croire dans un bar clandestin. Cependant, attention le nombre de places est limité. Le bar ouvrait à 18h, et seulement 10 minutes plus tard, il était déjà rempli. Si vous comptez y faire un petit tour, prévoyez d’arriver à l’ouverture car, en moyenne, le soir le temps d’attente peut aller jusqu’à 2 heures. On est bien loin des pubs où la bière coule à flots. Je vous conseille fortement de faire l’expérience de ce bar plus qu’insolite!

Pour finir la journée en beauté, nous sommes retournés à Brooklyn, pour nous rendre à une adresse que j’aime beaucoup, le Henry Public. Ce petit restaurant situé au croisement d’Atlantic Avenue et d‘Henry Street, et à l’enseigne peu visible, offre des en-cas très américains, des cocktails élaborés (pas de mojito ou de piña colada), le tout dans une ambiance tamisée.
J’aime beaucoup cette adresse pour son dessert très cochon. Ce sont des petits beignets légèrement frits, et accompagnés d’une sauce caramel et rhum. Autant dire qu’on ne s’est pas fait prier pour les dévorer!

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Pour résumer, voici un planning à suivre pour une journée bien remplie : on brunch au Saxon + Parole, on va voir une comédie musicale pour un bon prix, on fait une petite pause thé en Russie, on se prend pour un agent secret en partant à la recherche d’un bar caché et, on termine la journée par un burger dans un petit restaurant typique et branché de Brooklyn.

Je vous promets que lors de mon prochain voyage à New York, je continuerai de dénicher des adresses toutes aussi originales, qui seront ravir aussi bien vos papilles que les nôtres!

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Boston, le chemin de la Liberté…

C’était il y a 1 an : bagages check, billet d’avion check…
C’était le départ pour une grande aventure, un nouveau cadre de vie, aucun repère, des appréhensions (ce voyage allait-il être à la hauteur de mes espérances ?). Au final, est ce que j’allais réussir le projet que j’avais en tête ?

12 mois plus tard… Je suis toujours là ! Certes, beaucoup de choses ont changé, j’en suis à mon 3ème logement. Et oui, à Montréal il est possible de changer d’appartement comme de chemise, mais cette fois je pense que j’y suis pour un petit moment.
Des rencontres, des arrivées, des départs…

12 mois dans une vie cela ne représente presque rien, mais c’était tout de même intense, surtout dans un endroit qui ne m’était pas familier.
Je pense que si je devais revivre cette année de PVT, je ne changerai rien !

À cette occasion, je devais donc renouveler mon visa actuel qui n’était plus valide après un an, en terres québécoises. Nous sommes alors partis faire le fameux tour du poteau, mais pas seulement, car quitte à faire un petit tour aux USA autant en profiter, pour faire une petite échappée belle à Boston, pendant 3 jours.

L’hôtel se situait dans l’est de boston, sur l’île qui abrite l’aéroport. Cela peut paraitre un choix difficilement compréhensible : pourquoi prendre un hôtel près d’un aéroport?
La réponse est pour la vue simplement incroyable sur la baie de Boston. De plus, il s’avère que l’hôtel Hyatt héberge aussi le phare de Boston qui éclaire les bateaux voulant rentrer au port.

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Boston est une ville pleine de charme, par son architecture (énormément de maisons en briques rouges), qui dans certains quartiers, comme Beacon Hill, nous fait penser à l’Angleterre.

Le premier soir, nous avons fait une petite escale au Drink, bar situé sur le Waterfront, dans le South Boston. On peut y profiter d’une belle déco industrielle, organisée autour de trois grands bars en carré. Ce bar est très fréquenté, notamment par une clientèle assez jeune. « Drink » privilégie la relation barman-client. Il n’y a donc pas de menu. Il suffit juste de demander ce qui te ferait plaisir, selon ton humeur (frais, fruité, sur une base de vodka).
Et si l’on a envie de les refaire à la maison, les recettes, des quelques 250 cocktails proposés, sont imprimées sur les tickets de caisse et distribuées aux clients.
C’est assurément un endroit que je recommande…

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Le lendemain matin, la suite du séjour continue avec la fameuse attraction de Boston : The Freedom Trail. Pour ce faire, il vous suffit juste de suivre la ligne rouge. Elle traverse toute la ville, donc difficile de se perdre. C’est la meilleure façon d’avoir un bel aperçu de Boston et de ses quartiers. Elle vous emmènera dans tous les endroits historiques de la ville, sur 2,5 miles, soit environ 4 km. À travers cette balade, vous découvrirez le Quincy Market, où il vous faut déguster un petit lobster roll (un sandwich au homard), et vous ferez aussi un petit détour dans le quartier italien. Au passage, je vous conseille de faire à un tour chez Mike’s Pastry, impossible de passer à coté des petites boîtes blanches et bleues. La spécialité de la maison, c’est le cannoli, un gâteau sicilien, fait à partir d’une pâte à beignet fine et croustillante en forme de cornet, remplie de ricotta parfumée (à la pistache, limoncello, nature, chocolat, ou fraise).

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Pour finir cette petite promenade, on finit par un tour dans le quartier de Charlestown où on peut visiter gratuitement l’USS Constitution, une frégate en bois à trois-mâts de l’United States Navy, baptisée par le président George Washington d’après la Constitution des États-Unis. C’est le plus vieux navire encore en service, dans le monde.

Au final, ce fut une belle promenade très sympa à faire !

Pendant cette grande marche, nous avons découvert une autre adresse assez folle dans le quartier italien, la pizzeria Regina. Certains diront que ce n’est qu’une pizzeria, rien d’extraordinaire… Mais, quand vous voyez que devant cette pizzeria il y a toujours la queue dehors pour avoir une table, que ce soit à 16h, 17h, ou 21h, c’est assez intrigant.
Pour reprendre des forces, on s’arrête donc pour manger un petit bout. Et, je vous avoue qu’à mon gout ça a été l’une des meilleures pizzas de ma vie, avec ses produits frais, sa pâte maison, et sa petite touche de ricotta, pour le côté fondant.
On y mange dans des assiettes en carton, à la bonne franquette, dans un décor très américain, avec des photos de célébrités accrochées au mur. Il s’avère qu’en fait c’est une réelle institution, depuis 1926!
Au final, on se rend compte que lorsque l’on marche dans la ville, on aperçoit énormément de personnes avec des petites boîtes blanches et bleues Mike’s Pastry, mais tout autant avec des boites en carton Regina Pizza. En effet, leurs pizzas sont vraiment bonnes mais impossibles à finir, alors on ne gaspille pas, et on prend un « doggy bag », pour se régaler une deuxième fois chez soi.

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Le dimanche matin, pour finir ce petit périple, un tour par Cambridge, où se situe l’université d’Harvard, s’imposait.
Lorsque l’on se promène sur le campus d’Harvard, on y ressent une ambiance vieille Angleterre à la sauce américaine. Fondée en 1636, c’est l’une des plus anciennes et prestigieuses universités américaines, qui a formé sept présidents américains, dont John F. Kennedy, et 43 lauréats d’un prix Nobel. Si étudier ici coûte une petite fortune (les droits de scolarité s’élèvent à 43 000$ par an), la visite du campus, elle, est totalement gratuite. On y entre comme dans un parc.
La principale attraction reste la statue de John Harvard. Ici, les étudiants touchent le pied de la statue de John Havard avant un examen. La légende dit que ce geste leur porte chance.

Petite anecdote intéressante : les étudiants surnomment le monument de John Harvard la « statue des trois mensonges ». Incroyable mais vrai, dans une Université si prestigieuse, ce monument comporte trois grossières erreurs. Sûrement un travail d’étudiant. Il est gravé sur la pierre « John Harvard, Founder, 1636 ». Or, Mr Harvard n’est pas le fondateur de l’université, mais son bienfaiteur, car il a légué à sa mort une partie de sa fortune et sa bibliothèque. L’université a plutôt été créée à la suite d’un vote par l’assemblée générale de la colonie de la baie du Massachusetts.
De plus, l’institution n’a pas été fondée en 1638, mais en 1636. Même les cancres le savent. Et le troisième mensonge, c’est que l’homme sculpté dans le bronze n’est pas John Harvard, mais un quelconque étudiant qui aurait servi de modèle à l’artiste…

Plus de photo de Boston

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Chérie, on sort où ce soir à Paris?

Après quasiment 2 ans de vie parisienne, j’ai eu la chance de découvrir pleins d’endroits, des bons comme des mauvais.
Voici un petit résumé des endroits pas forcément connus de tout le monde, mais où j’ai pu passer de très bons moments.

Où manger?

Pooja : restaurant indien

La Corte : restaurant italien. Une des raisons de son nom est que pour y accéder, il faut passer par une petite cour.

Tapas Nocturne : charmant bar à tapas, situé dans la rue des Martyrs, dans le 18ème arrondissement de Paris, où il fait bon s’attabler.

Sapporo : incontournable restaurant japonais (japonais traditionnel, donc ne vous attendez pas à manger des makis). Il est situé rue saint Anne.

Bodega Bay : cuisine latino-américaine. Le petit plus est que chaque soir un nouveau cocktail est proposé, et le mercredi, il est en happy-hour toute la soirée.

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Où sortir?

La compagnie des vins surnaturels : bar à vin. Ici, les amateurs de vin vont pouvoir se faire plaisir. Il y a plus de 300 références de vin différentes. Et, pour accompagner son breuvage, assiettes d’iberico de bellota, de jambon blanc à la truffe, de fromages affinés ou de saucisson italien aux graines de fenouil sont proposées, le tout dans une déco soignée et cosy.

Mama Shulter : bar de l’hôtel du même nom. À première vue, lorsque l’on passe devant l’hôtel rien d’extraordinaire. Mais, au rez-de-chaussée se cache l’un des bars les plus branchés de la capitale. On y va pour la déco et les cocktails. On peut aussi dîner sur place mais il faut réserver facilement un mois à l’avance.

Rosa Bonheur : guinguette des Buttes Chaumont. Un bout de fromage, de la charcuterie, et un peu de vin, que demander de plus. L’été beaucoup de monde se donne rendez vous là-bas. Vers 22h, ils poussent les tables afin de pouvoir danser. Il y a tout de même foule, alors il est recommandé d’arriver tôt, vers 19h environ.

L’escale : bar très sympa du 18ème arrondissement. Économique, quoi que tu prennes ça ne te coûtera que 5 euros. Un patron connu pour ses généreuses rasades d’alcool ou ses doses inverses. Vous y trouverez des cocktails servis dans des verres qui ressemblent plus à des vases qu’autre chose. Leur spécialité est le Mojito.

114 : bar du 11ème arrondissement, où ils proposent des thèmes différents chaque soir (comme celui de Boom, ça sent le sapin, soirée Athlètes de la nuit, etc.) et offrent des concerts certains soirs de la semaine. À découvrir!

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